Le rapport d’activité 2019 de HOP permet de montrer que l’économie circulaire et l’obsolescence programmée ont été, cette année-là, le sujet de beaucoup de débats politiques en France et en Europe. Tout cela impulsée par la grogne citoyenne exprimée ces dernières années.
Les résultats dans les modes de production et de vente commencent à se faire sentir. Nous y avons travaillé sans relâche pour aller vers une économie plus responsable vis-à-vis des consommateurs et de notre planète.
Acteur majeur entendu dans l’élaboration du projet de loi anti-gaspillage pour une économie circulaire, HOP a su formuler et porter des positions claires et concrètes pour des biens plus durables et réparables.
De concert avec d’autres organisations, HOP a milité et obtenu que le Parlement adopte :
- la mise en place d’indices de durabilité et de réparabilité,
- l’interdiction de l’irréparabilité intentionnelle,
- la création d’un fonds réparation
- une extension de garantie de 6 mois lorsque le consommateur fait le choix de réparer un produit en panne.
Les échéances européennes et nationales de 2019 furent une opportunité unique d’encadrer et inciter le marché à s’améliorer. I faut aussi que les lois existantes s’appliquent vraiment pour faire cesser le sentiment d’impunité de certaines enseignes. C’est pourquoi nous avons suivi avec vigilance nos deux plaintes en obsolescence programmée déposées en 2017 contre Apple et Epson. Nous avons attaqué Amazon en décembre 2019 pour non-respect de l’information des consommateurs en matière de garantie légale de conformité.
L’animation d’un Club de la durabilité élargi a permis de travailler avec un réseau d’entreprises volontaires.
HOP reste néanmoins vigilante, avec la publication en septembre 2019 d’un rapport d’enquête sur les lave-linges.
Choisir un produit grâce à un indice de réparabilité efficace, préférer la seconde main au neuf, bien entretenir ses objets sont des gestes qui favorisent une consommation responsable.
